jeudi 4 décembre 2014

IMS Consulting à Promote 2014




NOTE D’INFORMATION



Innovative, Management and Strategy (IMS)-Consulting, cabinet spécialisé dans le conseil en communication, management et technologies, donne une conférence de presse à PROMOTE, le 07 décembre 2014 à 11 Heures précises.
IMS-Consulting présentera aux médias, son offre de service à travers ses différentes branches d’activités. Il fera aussi découvrir à l’opinion l’un de ses produits phares, à savoir FluxEcoAfrique.com, site de référence en matière d’information économique et de veille stratégique en Afrique.
Basé à Yaoundé au Cameroun, IMS- Consulting est un jeune cabinet à vocation internationale qui a pour mission de détecter, développer, intégrer et commercialiser un ensemble de services et produits à forte valeur ajoutée, basés sur l’utilisation cohérente et efficace des technologies numériques afin d'accroître le rendement des organisations. Notre but ultime est d’apporter des solutions concrètes et personnalisées à des problèmes complexes de communication, de management et de technologie.

L’ambition de IMS Consulting est d’être reconnu à moyen terme auprès des gouvernements et des grandes organisations en Afrique, comme un partenaire stratégique, un cabinet d’intelligence et un acteur de référence en matière de communication d’influence.
Au Salon Promote, IMS-Consulting se propose d’accompagner la présence des petites, moyennes et grandes entreprises, des associations patronales, des institutions internationales, des ONG, des administrations, des établissements financiers et même des individus -opérateurs économiques-, afin de témoigner des réussites économiques de l’entreprise africaine et des dynamiques de croissance observées ces dernières années.

Grâce à sa vitrine FluxEcoAfrique.com, nouveau portail informationnel spécialisé, IMS rendra visible les actions de ces entités, de la manière la plus pertinente et la plus exhaustive possible, à travers une information crédible, riche et exhaustive, permettant notamment à la communauté internationale et aux investisseurs de se faire une meilleure idée des exposants et de leur potentiel. Ceci, en apportant à ces derniers un espace viable et innovant pour la diffusion de l’information économique, en toute confiance et professionnalisme.

FluxEcoAfrique.com offre à la fois aux décideurs, entreprises et consommateurs, cette plateforme unique pour l’accès à une information pertinente qui contribue à promouvoir, sur la toile, les performances des économies africaines.

IMS-Consulting dispose, pour ce faire, d’une forte équipe de journalistes, analystes économiques et spécialistes de l'intelligence économique. Grâce au savoir-faire de cette équipe pluridisciplinaire et expérimentée, IMS propose de contribuer efficacement au renforcement de la productivité des entreprises et à l’amélioration de leur performance économique pour une meilleure insertion dans la compétition nationale et internationale.



Fait à Yaoundé, le 03 décembre 2014




Le Chef d’Agence

Marie-Noëlle Guichi






lundi 16 juin 2014

Gestion efficace de l’énergie électrique : Powersys s’installe au Cameroun

Par Marie-Noëlle Guichi

Lors d’un colloque à Yaoundé le 28 mai dernier, le top management de cette société Française de conseil et de logiciels, compétente dans les domaines du solaire photovoltaïque et Eolien, a dévoilé ses ambitions pour le Cameroun.

Une vue des participants au colloque de Yaoundé
Un état des lieux du réseau électrique au Cameroun montre d’énormes limites selon les experts de Powersys qui ont accédé à des études montrant un maillage électrique du territoire sous dimensionné ; la saturation des lignes et des postes source ; les pertes en ligne, l’échauffement et la destruction prématurée des ouvrages ; les chutes de tension en ligne hors de la limite acceptable des 5% ; le déficit de protection des lignes et des ouvrages ; l’absence de protection paratonnerre et parafoudre…



En effet, une étude sur l’électrification des hôpitaux du Cameroun -étude menée par Guy Merlin NGOUNOU du Centre Universitaire de recherche sur l’Energie pour la santé, CURES et doctorant à Lausanne en Suisse- révèle de multiples failles telles que l’absence de protection contre les surtensions, le mauvais dimensionnement du réseau, l’existence de groupes électrogènes en surcharge etc.    

Un séjour de 48 heures dans 3 hôpitaux de district a ainsi permis à ce chercheur camerounais d’enregistrer 2 cas de surtension, 147 baisses de tension, 466 creux de tension et 101 coupures d’énergie. La conséquence qui en résulte, c’est la forte réduction de la disponibilité des appareils médicaux électriques. Ce qui met en danger des vies humaines. Ce cas concret n’est qu’une petite illustration des graves limites du réseau électrique au Cameroun, apprend-on.
Des participants discutant durant la pause

Offre variée de prestations
Avec les grands projets industriels en cours dans ce pays et un réseau électrique de plus en plus maillé et complexe, il y’a risque de court circuit à certains endroits du réseau, soulignent les spécialistes du secteur. Pour autant, en amont, il est possible d’anticiper ces perturbations du réseau, pour le rendre plus fiable. Jules FONO, Directeur Technique Afrique de Powersys l’a longuement expliqué aux cadres du ministère de l’énergie et de l’eau, de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité, aux industriels, universitaires et bien d’autres participants au colloque du 28 mai dernier à Yaoundé.

Il indique qu’il suffit de bien dimensionner les installations électriques dès le départ, pour éviter les déplorables situations, telles que les surcharges aux conséquences bien lourdes. Toute chose qui passe par des études, telles que celles de stabilité transitoire, qui doivent être réalisées lors de la conception des réseaux électriques de transport, de distribution et industriels. POWERSYS, dit-il, propose une offre variée de prestations comme les études de coordination d'isolement, les études de raccordement de production décentralisée (éolien, solaire), et tout type d'étude sur les réseaux électriques (répartition de puissance, court-circuit, harmonique,…)
 
 Francis TAKA, Directeur commercial Afrique à Powersys explique que, déjà présente en Amérique du Nord, Asie et Union Européenne, Powersys souhaite se développer en Afrique. Le Cameroun se trouve ainsi être le premier pays Africain visé. Et sous peu, Powersys ouvrira des bureaux à Douala, capitale économique. 

Résorber le déficit
De gauche à droite: Merlin Ngounou, Jules Fono, Francis Taka et Vincent Capron
Face au potentiel électrique (Hydraulique, solaire, Eolien, etc…) inégalement reparti entre les pays africains, Vincent CAPRON, Directeur général Powersys propose, à travers études et autres logiciels, de favoriser l’interconnexion entre les pays afin que ceux qui ont une grosse production approvisionnent ceux qui ont un déficit. 

Ceci, par la mise en place des projets d’interconnexion entre pays Africains, et la création des pools énergétiques. Il y’a là, explique-t-il, un besoin de modéliser avec précisons les liaisons en tenant compte des technologies les plus récentes et les plus performantes.
 
La production totale du Cameroun en énergie électrique est d’environ 1500 MW, soit un déficit de 600 MW. La croissance de la demande en énergie électrique ici est d’environ 10% par an. L’agence de l’électrification rurale révèle que seulement 3000 localités sur 14 000 ont accès à l’électricité au Cameroun. Pourtant, ce pays a le 2ème potentiel hydroélectrique d’Afrique après le Congo. 

La solution de Powersys viendrait résorber le déficit et créer des emplois et même donner la possibilité au Cameroun de vendre une partie de sa production énergétique aux voisins.



Vincent CAPRON, Directeur général Powersys

« Une meilleure qualité d’énergie électrique et moins de délestage »

Lors du colloque de Yaoundé, Vincent CAPRON qui foulait le sol africain pour la toute première fois s’est prêté à nos questions sur son projet au Cameroun, ses attentes et ses appréhensions.

Powersys solutions est en cours d’installation au Cameroun. Qu’est-ce qui justifie le choix de ce pays, le tout premier en Afrique, pour implanter votre entreprise?

Powersys propose des prestations de services et des logiciels qui permettent de représenter et gérer les réseaux électriques. Nous sommes en plein développement partout dans le monde où les réseaux électriques se développent et s’améliorent. Nous sommes présents en Europe, en Amérique du Nord et sommes en train de se développer en Inde, en Australie et aussi en Afrique. La Cameroun est pour nous un pays disposant d’une situation géographique stratégique en Afrique. De plus, celui-ci dispose de nombreuses ressources en ayant par exemple un fort potentiel hydro-électrique (le 2ème en Afrique). Nous pouvons donc ici construire un centre d’expertise sur les réseaux électriques qui pourra rayonner et proposer ses services localement, mais aussi dans les autres pays d’Afrique.

Vous venez d’organiser une rencontre à Yaoundé pour parler des avantages qu’il y’a à s’assurer un réseau fiable de transport, de transmission et de distribution de l’énergie électrique. A qui vous adressiez-vous exactement ? Quel intérêt pour les usagers camerounais ?

A l'extrême droite: Vincent CAPRON dans un échange avec des participants
Nous nous adressions à tous les acteurs ayant un rôle dans la gestion de l’énergie électrique au Cameroun. Nous travaillons avec de nombreux acteurs équivalents partout dans le monde et les problèmes qu’ils rencontrent sont les mêmes qu’ici. Nous pouvons partager nos expériences et donc trouver des solutions équivalentes à celles qui ont été mises en place en France, au Canada, et dans beaucoup d’autres pays du monde. Pour les utilisateurs finaux, cela pourrait avoir comme impact une meilleure qualité d’énergie électrique et certainement moins de délestage.

Powersys Solutions a jusqu’ici évolué en Europe où l’environnement et même les mentalités sont propices à son expansion. Quelles sont vos appréhensions au moment où vous vous risquez sur un terrain inconnu comme le Cameroun, et partant, l’Afrique en général ?

Les cultures sont évidemment différentes et il faut respecter ces différences. Nous ne voulons rien imposer en venant ici et souhaitons justement travailler différemment que d’autres qui souvent proposent de vendre au Cameroun des prestations ou logiciels depuis la France ou le Canada. Notre volonté est de venir s’installer ici durablement pour travailler localement en étant proche de nos clients. Malgré les différences de culture, un réseau électrique reste un réseau électrique, et encore une fois les problèmes d’ici sont les mêmes qu’ailleurs, il existe donc des solutions ! De plus, nous connaissons très bien les différences de culture et travaillons déjà dans des pays ayant des habitudes très différentes (Inde, Japon, …). Je suis convaincu que nous réussirons à nous adapter et à travailler main dans la main avec les acteurs locaux pour la réussite de tous !

Que pourrez-vous gagner en retour en investissant sur le Cameroun, tel que vous le faites déjà à travers cette visite exploratoire de votre équipe d’experts et vous-même ? Quelles sont vos projections en termes d’investissements, de rendements et de gains ?

Vincent CAPRON lors de son exposé au Hilton à Yaoundé

Il est très difficile aujourd’hui d’estimer le retour sur investissement possible. Cela dépendra de l’état d’esprit des gestionnaires et de la volonté politique. Nous sommes prêt à prendre ce risque en investissant aujourd’hui sans être sur du retour possible. Ce qui est sûr c’est qu’une activité ne peut perdurer que si son activité est saine financièrement, c’est-à-dire que celle-ci est rentable sur le long terme. Si vous nous voyez toujours présent ici au Cameroun dans plusieurs années, vous aurez donc, je pense, la réponse à votre question. Je suis néanmoins convaincu que nous pouvons faire de grandes choses ici et que nous pouvons faire du Cameroun le pays de référence en Afrique pour la maitrise et la gestion de son réseau électrique. 

Peut-on avoir une idée de vos succès et échecs ailleurs où vous existez déjà ? 

Une des difficultés que nous rencontrons souvent est le recrutement de collaborateurs ayant une bonne connaissance de nos métiers. Nous souhaitons recruter localement et il est très difficile de choisir le/les bons collaborateurs. Cette difficulté existe partout (en France, aux USA, en Inde, …). C’est pour cela que nous allons mettre en place des partenariats avec les universités de référence au Cameroun pour essayer de contourner ce problème en travaillant en amont avec eux sur la formation de nos futures recrues.
Notre plus grande réussite est le développement local de nos bureaux avec notamment un développement commercial mais aussi un développement humain pour nos collaborateurs. Nous sommes très attachés aux valeurs humaines qui sont essentielles pour le bon développement d’une entreprise et d’avoir une bonne activité commerciale accompagnée de collaborateurs épanouis est pour nous un formidable succès.

Réalisée par Marie-Noëlle Guichi

mercredi 28 mai 2014

Les universitaires et l’Union Européenne célèbrent les artisans recycleurs.


Par Jean Pierre BIKOBO

La solution aux déchets divers qui inondent les villes africaines vient des artisans recycleurs. Les Professeurs Georges SAWADOGO et ESOH Elamé le martèlent sans cesse au colloque sur les déchets qui prend fin ce 28 mai à Yaoundé. Leur partenaire de l’Union Africaine est du même avis.

 « Construire  l’économie verte de demain à travers la formalisation des activités de recyclage artisanal des déchets : l’exemple du projet (ISDERA, Ndlr)», tel est le thème de la leçon inaugurale du colloque international ISDERA (Innovative Service Environnement for Recycler Artisan), qui a ouvert ses portes hier à l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP). Le  Professeur Georges SAWADOGO, dès sa prise de parole, a présenté le contexte d’émergence du projet ISDERA, qui procède d’un constat, celui de l’existence d’une « économie sociale liée à la récupération des déchets, à  laquelle s’adonnent des centaines de personnes spécialisées dans la récupération et le recyclage artisanal ». 

Pour cet universitaire, l’activité de recyclage des déchets, dont les artisans sont la cheville ouvrière apporte incontestablement une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les villes d’Afrique subsaharienne. Les plus dominants ici, sont la réduction de la pauvreté et davantage, la gestion des déchets divers en milieux urbain. La professionnalisation de ce secteur d’activité se présente alors comme une nécessité à l’effet d’améliorer la qualité de la production, afin d’assoir la reconnaissance de ces acteurs majeurs de l’économie sociale des pays en développement.

Sortir de l’informel

Le Professeur Georges SAWADOGO développe également la notion « des universités populaires »  qui sont supposées véhiculer « les savoirs artisanaux et en faire un objet d’étude par des universitaires ». Le premier jet de l’offre formative est à présent esquissé à l’université de KOUDOUDGOU au Burkina Faso avec la mise sur pied de deux Masters.

Pr. Esoh Elamé dans un entretien avec la presse
Selon le Professeur ESOH Elamé, le projet ISDERA se présente comme le cadre idoine à même d’apporter des réponses efficaces à l’encadrement des artisans des villes d’Afrique subsaharienne. Pour lui, l’assistance qu’apporte les Etats du Cameroun et du Burkina Faso à ces acteurs de l’économie sociale à travers les collectivités territoriales décentralisées augure de bons espoirs pour la sortie de cette économie traditionnelle du secteur dit informel vers le formel.

Mieux encore, la collaboration des universitaires qui en font un objet d’étude est un gage d’amélioration des modes de production et de distribution des produits issus de ces industries qui jusqu’ici, dégage encore une odeur ancestrale. Pour illustrer son propos, l’exemple du technopole de fabrication des marmites dénommées « MAKOKOT » du quartier Makeya de Douala au Cameroun, a été convoqué.

Carl Frosio
Carl Frosio, Chargé des programmes de l’Union Européenne-Cameroun, par ailleurs point focal du projet ISDERA, félicite l’initiative du projet ISDERA qui bénéficie d’une subvention de l’UE chiffrée à 1.396 870 926 de FCFA pour la promotion des artisans locaux Burkinabé et Camerounais. Pour l’Union Européenne, son soutien au projet ISDERA participe de la coopération Nord-Sud, et des exigences de protection de l’environnement.